Paupières à la dérive, réaction olfactive. Parfum “rhumatisé” près de moi viens s’allonger Clignements difficiles, réactions auditives, le bruit des vas et viens bouscule mes activités Mes intentions sont sobres, mon regard aspire la lumière. Mon esprit se concentre avant d’affronter l’éphémère
Tentative de séparer ma carcasse et mes draps, l’effort est intense car mes cheveux ont pris du poids
L’orchestre cacophonique m’ordonne un changement brutal, il est venu le temps de lever ma carcasse létale
Mon corps vertical se dirige vers la vidange, en obstacle a mon équilibre s’oppose une force étrange
Découverte sur le parquet, d’éléments épars, mes yeux dans le miroir sont plus rouge que dans mes cauchemars
Mes souvenirs ont terminés la soirée bien avant moi, j’espère que ma raison n’a pas été victime de mon état
Refrain :
Douloureux lendemain de veille, on a refais le monde, mais les doctrines sont restées dans les bouteilles
Douloureux lendemain de veille, j’ai mal à la fête et pour être honnête, oui je le regrette Douloureux lendemain de veille, on a refais le monde, mais les doctrines sont restées dans les bouteilles
Douloureux lendemain de veille, douloureux lendemain de veille...
Je pourrais t’écrire le manifeste du sommeil, le manifeste du réveil, mais impossible de t’écrire celui de la veille
Quoique, plus j’avance dans le temps, plus mes souvenirs s'emparent de moi, je me souviens de quelques débats
Débats d’ivrognes qui refont le monde, propos abjectes vulgaires et tendres. Les braises de mon cerveau sont mortes, il ne reste que les cendres
Quête de chaleur, j’offre mon amour. Toi tu écoutes, moi je suis l’orateur. Confidence au grand jour de tout ce que cache ma pudeur
J’ai parlé des femmes que j’aime et de ma supériorité J’ai raconté l’histoire banale de mon dégoût de la société Feu d’artifice de vérité, j’ai déballé sans m'arrêter
J’étais l’artiste du verbe, Master en ivresse appliquée
Refrain
J’ai vécu dans l’instant, et même si c'était dans l’absence, jusqu’au bout de moi-même, sans me faire trop d'offense, je pense
Comme un aboutissement, j’ai profité du moment, déconnexion du temps j’ai juste savouré le présent
État désastreux, mon corps se lamentera dans le canapé Une petite journée de perdue, pour une grande soirée de gagnée
J’ai fait plaisir à mes sens, équilibré la balance entre stress et décompresse, si c’est à refaire, je recommence
Mais je regrette d’avoir besoin de ça pour équilibrer mes humeurs, en me noyant dans la liqueur j’observe toutes mes erreurs
Constat d’une vie basée sur ce que les autres attendent de moi, c’est en buvant que je m’en rends compte, c’est en buvant plus que j’oublie ça
Alcool, remise en question, mais qui suis-je vraiment? Est-ce la sobriété qui m’aveugle? Ou bien l’alcool qui me ment?
Ne pas savoir la vérité m’oblige à prolonger l’expérience, c’est pour ça qu’hier vers mon inconscience, j’ai pris la diligence, et...