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Ex Echo

by Vice Vertu

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1.
Taxi 03:54
2.
La vie, une suite d’époques qui s’enchainent Belle époque qui filait à toute allure, le verre était à moitié plein, la force opposée à l’obscur Laisses-moi me noyer dans les méandres du passé Époque juvénile qui marquait le début du fil conducteur de la vie, qui m’a conduit jusqu’ici, c’est à dire toujours nulle part, entre le rêve et l’espoir. A défaut de pouvoir me réjouir du futur, je contemple le passé en me plongeant dans la verdure d’une jeunesse, belle époque qui filait à toute allure, le verre était à moitié plein, la force opposée à l’obscur Toujours prêt à s’ouvrir pour la magie de l’inconnu, cherchant à se créer de quoi raconter son vécu, on s’inventait ce qu’on considérait comme une vie d’excès, axée sur les limites qu’on s'efforçait à repousser. Fasciné par la terreur que je craignais, par la drogue et les excès, par tout ce qui contribuait à ouvrir le panorama de mon champ de vision, à l’inconsciente illusion de ma désinhibition. Refrain : La vie, une suite d’époques qui s'enchaînent Belle époque qui filait à toute allure, le verre était à moitié plein, la force opposée à l’obscur, La vie, une suite d’époques qui s'enchaînent Belle époque qui filait à toute allure, le verre était à moitié plein, la force opposée à l’obscur. Te parler de jadis fait sourire mon esprit. Réminiscence d’antan, création d’un abri dans lequel je stocke en bloc tous les docs de choc de ma jeunesse belle époque. Nostalgie d’une période de ma vie, la page est tournée, je l’ai bien vécu maintenant j’ai décidé d’avancer. Rien à regretter, j’ai su m'arrêter, à autre chose passer parce qu'il le fallait pour garder les pieds sur terre, éviter la misère, les excès, étudier, se ranger, reproduire, avancer. Mais je ne vais jamais oublier le ballet cadencé des us et coutumes de fortune, celles qui nous animaient. Bref j’ai laissé l’horloge au milieu du village du temps, j’ai pris mes clics et mes clacs je suis parti de l’avant car : pierre qui roule n’amasse pas mousse, procrastination à mes trousses voulait me sédentariser dans les instants que j’appréciais. Refrain Voyage voyage dans les abysses du temps, rétroaction du moment, on savait savourer l’instant c’était spliff entre les dents, plaisir à plein temps, horloge au présent il n’y avait pas d’aiguilles dans le cadran, c’était l’époque des poches vides mais des ventres pleins. L’appétit vient en mangeant et c’est ce qui nous donnait faim de découvrir la vie, les filles, fallait épater la galerie, m’as-tu-vu mon étendard, mon discours la connerie Le ciel de mon esprit n’était jamais gris, mais le temps passe l’ami et les nuages aussi. C’est vrai j'étais bien dessus, sans le bruit des tic tac, mais faut bien finir par descendre et passer à l’attaque. Hit the road Jack on continue la track, je m’arme pour la vie de la musique ma matraque et j’embarque, dans le vent, en chantant les refrains d’antan. Volonté d’oublier de fermer les couloirs du temps. Refrain
3.
Siphone 04:35
Paupières à la dérive, réaction olfactive. Parfum “rhumatisé” près de moi viens s’allonger Clignements difficiles, réactions auditives, le bruit des vas et viens bouscule mes activités Mes intentions sont sobres, mon regard aspire la lumière. Mon esprit se concentre avant d’affronter l’éphémère Tentative de séparer ma carcasse et mes draps, l’effort est intense car mes cheveux ont pris du poids L’orchestre cacophonique m’ordonne un changement brutal, il est venu le temps de lever ma carcasse létale Mon corps vertical se dirige vers la vidange, en obstacle a mon équilibre s’oppose une force étrange Découverte sur le parquet, d’éléments épars, mes yeux dans le miroir sont plus rouge que dans mes cauchemars Mes souvenirs ont terminés la soirée bien avant moi, j’espère que ma raison n’a pas été victime de mon état Refrain : Douloureux lendemain de veille, on a refais le monde, mais les doctrines sont restées dans les bouteilles Douloureux lendemain de veille, j’ai mal à la fête et pour être honnête, oui je le regrette Douloureux lendemain de veille, on a refais le monde, mais les doctrines sont restées dans les bouteilles Douloureux lendemain de veille, douloureux lendemain de veille... Je pourrais t’écrire le manifeste du sommeil, le manifeste du réveil, mais impossible de t’écrire celui de la veille Quoique, plus j’avance dans le temps, plus mes souvenirs s'emparent de moi, je me souviens de quelques débats Débats d’ivrognes qui refont le monde, propos abjectes vulgaires et tendres. Les braises de mon cerveau sont mortes, il ne reste que les cendres Quête de chaleur, j’offre mon amour. Toi tu écoutes, moi je suis l’orateur. Confidence au grand jour de tout ce que cache ma pudeur J’ai parlé des femmes que j’aime et de ma supériorité J’ai raconté l’histoire banale de mon dégoût de la société Feu d’artifice de vérité, j’ai déballé sans m'arrêter J’étais l’artiste du verbe, Master en ivresse appliquée Refrain J’ai vécu dans l’instant, et même si c'était dans l’absence, jusqu’au bout de moi-même, sans me faire trop d'offense, je pense Comme un aboutissement, j’ai profité du moment, déconnexion du temps j’ai juste savouré le présent État désastreux, mon corps se lamentera dans le canapé Une petite journée de perdue, pour une grande soirée de gagnée J’ai fait plaisir à mes sens, équilibré la balance entre stress et décompresse, si c’est à refaire, je recommence Mais je regrette d’avoir besoin de ça pour équilibrer mes humeurs, en me noyant dans la liqueur j’observe toutes mes erreurs Constat d’une vie basée sur ce que les autres attendent de moi, c’est en buvant que je m’en rends compte, c’est en buvant plus que j’oublie ça Alcool, remise en question, mais qui suis-je vraiment? Est-ce la sobriété qui m’aveugle? Ou bien l’alcool qui me ment? Ne pas savoir la vérité m’oblige à prolonger l’expérience, c’est pour ça qu’hier vers mon inconscience, j’ai pris la diligence, et... Refrain
4.
Fair-Play 04:38
Les goûts et les couleurs, on ne peut pas plaire à tout le monde Nous ne sommes pas tous branchés sur le même récepteur d’onde Je préfère les belles femmes ébènes mais n’honnis pas qui aime les blonde Je condamne les critiques blessant, ceux qui trouvent toujours tout immonde T’es toujours en train de cracher sur la gueule des autres T’es le premier à être heureux quand un de tes potes se vautre Tu te moques, tu décourages, tu provoques des orage Tu divises, tu méprises, ton âme est grise et sans saveur Car de ne pas être, tu as peur, à ce que tu crois ta hauteur Celle du number one, du meilleur, ce qui est une grave erreur Essaie d’apprendre l’humilité, ça te rendra beaucoup plus léger Plus en phase avec le sol, c’est de ce dernier qu’on décolle Arrête de believe you can fly, arrête de you can touch the sky N’oublie pas que le retour de flamme de tes offenses, peut incendier le désir de ta présence Refrain : L’humilité, la meilleure chose pour vers la sagesse, avancer L’humilité, encourage ceux qui t’entourent, et tu vivras décontracté (x2) De ça sonne mal, à ça sonne faux, en passant par : “c’est pas très beau” C’est bon, mais il y en a beaucoup trop, il y a toujours un défaut. Moi non plus, je n’aime pas ton style, ton air blasé cachant le frustré Ton tout petit esprit fermé et ton orgueil démesuré Je n’aime pas le ton que tu utilises quand tu me parles Je vois bien que tu ne te sens pas bien dans tes sandales Tu n’es qu’une photocopie de notre presse à scandale Tu n’es qu’un attentat verbal, quand tu parles, c’est pour dire du mal Tu n’aimes pas quand je te parle comme ça Alors toi non plus ne le fais pas. Essaie de pisser des mots dans le sens du vent Use donc du verbe à bon escient, du positif, sois prétendant Refrain Pour moi, tu n’es que le médisant De la gloire tu n’es qu’un mendiant Ce n’est que de tes propres ailes que tu apprendras à voler Ce n’est pas en coupant celles des autres que tu atteindras des sommets Fais la compète avec toi même Transforme ta vie en poème Rebondis sur tes propres rimes Si tu rames, ça n’est pas un crime Chacun sa vitesse de croisière Dans les chemins qui mènent au but Les parallèles se rejoignent après les obstacles et les lutes Le succès n’a pas d’heure, il arrivera quand il est prêt En attendant, n’aie pas de rancoeur si quelqu’un l’a avant que tu l’aies Il n’est pas qu’en un exemplaire, mais n’aime pas les langues de vipère Pour l’avoir il faut le mériter, peut-être faire preuve d’humilité Bien sur, la vie n’est qu’une compète, la plus belle coupe, celle du fair-play Savoir jouer en homme honnête, c’est savoir perdre et l’assumer N’oublie jamais que l’expérience n’est que la somme de tes erreurs Use ta force à juger les tiennes, et tu ne feras qu’élever ta hauteur Each one, teach one, comme disent les rastas Apprends des autres pour apprendre de toi (x8)
5.
Ganjaccalmie 04:58
Fumées opaques en moi qui débarquent Fumées opaques comme une matraque Savoure ta ganja sans conflits Fume de façon réfléchie Métamorphose, dans mon corps s’impose Métamorphose, mon esprit prend la pause Par un très gros gramme de folie Quand je fume je suis envahi Joint dans ma main ne se consume plus À la même allure qu’il allait au début Quand je commençais mes journées par un spliff Quand à ma santé j’n’étais pas attentif La vie ma fait comprendre que La vérité ne venait pas que Quand je commençais mes journées par un spliff Qui m’offrait l’illusion d’être réactif Joint dans ma main ne se consume plus À la même allure qu’il allait au début Il partait trop vite, j’en étais sa proie J’en étais l’esclave, je n’en profitais pas Petite brume annonce le soleil, brouillard stagnant me dépareille Je ne le fume plus de façon régulière C’est comme ça que je le préfère Refrain : La ganja Je préfère la rendre rare en moi Ne pas dépendre de son emploi C’est ma façon à moi de l’élever au rang de produit de choix Consumer moins, pour consommer mieux Depuis que c’est le cas, mon esprit va mieux Voit mieux la vie comme, comme elle est vraiment Le ciel est plus clair sans les nuages dedans Quand je fume un spliff occasionnellement Ma tête s’illumine et mon corps se détend Je ne pouvais pas observer le changement Quand ma tête et mon corps étaient toujours dedans La parcimonie, ma nouvelle amie Je l’ai rencontré dans un tournant de ma vie Quand j’étais en stress, remise en question Quand la dépression était mon champ d’action La fumette ne voulait plus de moi Elle me mettait en mauvais état Car elle amplifie tous les sentiments C’est une arme à double tranchant Mais je savais bien qu’elle avait du bon Passer de tout à rien n’était pas l’option Prendre du recul pour peser le contre Avec d’autres mœurs tu peux faire des rencontres Refrain De plusieurs par jour, à même pas deux par mois Ce n’est plus la Ganja qui guide mes pas Mais quand le magicien s’occupe de moi J’en profite beaucoup plus qu’autrefois Je remercie la Ganja car elle m’a conduit Sur la route du reggae, le chemin de ma vie Je remercie la Ganja car elle a forcé Quelques rencontres et des états, des histoires à raconter Elle m’a accompagné pendant des mois et des années Elle m’a parfois ralenti, elle m’a souvent ruiné J’étais triste sans elle mais depuis qu’on a pris nos distances On arrive à communiquer avec beaucoup plus d’aisance Refrain
6.
C’est l’histoire d’une fleur aux pétales arrachés Qui dans sa nuit profonde brille plus que son obscurité Comme une étoile fragile, brillante dans l’été Agitant le drapeau de l’espoir, exemple pour le monde entier Refrain : Désolé Girl, d’avoir pas été jusqu’au bout Désolé Girl, de toi je me souviendrai de tout Désolé de t’abandonner comme un peintre abandonne sa toile Mais mon coeur Girl, brille pour une autre étoile La fleur, pleure, car elle a vu la vie Marquée du sceau de la folie Dans son sourire se cache, la tragédie des cris Acouphène dans sa tête qui jamais ne guérit Ses souvenirs d’horreur, engendrent sa méfiance Elle se referme sur elle-même dés que la fleur pense Elle n’en fait part à personne, de peur de déranger Mais quand la fleur s’allumette, elle est prête à craquer Désolé Girl Elle sait qu’elle est la fraise qui vient d’un arbre à citron Mon cher enfant de la guerre, t’es tout ce que la guerre a fais de bon Perdue entre abandon, et le trauma des bastons Même la saveur du coton, de ses choix, n’a pas eu raison L’allumette a craqué, mais la fleur a survécu Faisant jaillir à la surface tout le caché de son vécu Enracinée dans la terre, solide comme l’acier Elle peut survivre en hiver, cette fleur de l’été Désolé Girl Si je te raconte cette histoire, c’est parce que j’ai croisé Sur le chemin de ma vie, la fleur aux pétales arrachés Je fût le bout de bois sur lequel s’est déposé son souffre Elle a supporté mes gaffes, m’a accompagné dans mes gouffres J’étais noir dans le jour, elle était plutôt la nuit blanche Nos différences respectives ont fini par couper la tranche Les étoiles dans le ciel, s’en vont et puis s’en viennent Mais je n'oublierai jamais, Girl, cette étoile qui est la tienne Refrain
7.
Besoin de plus? Ou besoin d'être? Besoin de vivre? Ou bien de naître? Besoin d’attaches? Ou bien d’un maître? L’amour est la raison de ne jamais m’envoyer paître Satisfaction, dans cet échange De ma tristesse, oui la vidange La nourriture, celle que je mange Je me laisserai toujours faire par ce mouvement étrange Cet amour, je ne sais l’exprimer que dans mes chants, on ne m’a pas appris à faire l’éloge de mes sentiments Cet amour, j’aimerais l'offrir à tous ces gens qui m’entourent, me soutiennent et me bercent depuis longtemps Cet amour, loin des échanges d’argent, je ne veux rien en recevoir, je ne veux pas savoir si tu le prends Cet amour, je l’offre évidemment, à mon petit frère défunt, à mes très proches, mes influents L’amour, l’amour, et sa saveur florale Disons le sans détour, l’amour est un besoin vital Celui qui crée des liens intenses entre les êtres et la fonction Celui qui fixe les distances, et qui fait naître les passions L’amour, l’amour, et la force de son action Il peut calmer, parfois faire naître des tensions J’essaie de ne m’en tenir qu’à la première proposition Mais la raison ignore parfois l’amour et ses raisons (x2) Tu n’oses pas parler de l’amour car tu veux faire le dur T’es le baba-cool de la haine et pour moi tu vas droit dans le mur Je préfère être à contre courant mais être vrai, ça j’en suis sûr Faire ce que j’aime, aimer ce que je fais, en étant fier de mon allure Tu te camoufles dans ta mode et l’amour tu censures Tu fais ta brute comme tout le monde, au bon sens tu ne fais qu’injure Si tu es solide comme le roc, n’aie pas peur de la rupture avec la connerie qui t’entoure, va dans le sens de la nature On fini souvent par devenir ce qu’on ce dit que l’ont est A force de n’entendre que haine, tu en deviens l’abonné Moi je décide d’opter pour l’amour et de le véhiculer Vis le pour le comprendre, imprègne toi s’en pour l’apprendre Cet amour, loin des échanges d’argent, je ne veux rien en recevoir, je ne veux pas savoir si tu le prends Cet amour, je l’offre évidemment, à mon petit frère défunt, à mes très proches, mes influents
8.
Souvenirs amères de mon chapitre chevelu Je fus dix ans de locks et de vert, jaune, rouge vêtu Sous mes faux airs gangster, était le même individu Juste un jeune homme un peu curieux, tâtant de loin l’odeur des rues J’étais interpellé, police ou racketteurs de ganja La rengaine de la fouille hebdomadaire, j’en avais droit. Beaucoup me croyaient sponsorisé par les King Size Rizlas J’étais conscient que ça n’était que la rançon de mon propre choix Depuis que mes dreads, j’ai coupé Tout devient plus facile d'accès Ils m’acceptent dans leur ronde depuis qu’ils me croient dans leur monde (x2) J’étais le bourreau des profs, leur drogué fainéant Cette image de moi-même était dans les yeux de beaucoup de gens Pourtant l’abus d'excès n’était plus mien depuis longtemps Quand tu n’es pas le même dehors, personne ne regarde dedans Malgré les méprisants, je me sentais bien dans ce déguisement Les sensations, les sentiments quand on se promène contre le vent Les clichés de ton apparence sont des cons le jugement Dommage, pas de dégrisement pour les esprits navrants Depuis que mes dreads, j’ai coupé Le tapis rouge est déroulé Ils m’accordent de la confiance depuis qu’ils me croient dans leurs danse (x2) C’est fou comme les gens sont changeants pour quelques cheveux en moins Je suis devenu le mec bien du jour au lendemain Jugement favhorrible quand tu te fonds dans la masse Conformité rassure, système aime qui boit la tasse Je fais partie du cheptel depuis que je réponds au dictât Je reproduis les modèles imposés par les écrans plats Je fais partie des dociles et c’est ça qui rassure La tristesse de mon style, c’est que c’est une dictature Big-up tous ceux qui ne m’ont jamais dit que j’avais changé Qui m’ont toujours considéré autant avant qu'après Tous ceux pour qui ma métamorphose n’a pas eu d’impact Tous mes potes sobres, qui ont leur clairvoyance intacte Depuis que je n’ai plus de dreadlocks On ne me prend plus pour un tox No Diggity Depuis que mes dreads, j’ai coupé Le tapis rouge est déroulé Ils m’accordent de la confiance depuis qu’ils me croient dans leur danse (x2) Pour tous mes moutons noirs, qui n’ont pas le choix d’en changer Tous mes délits de faciès, qui ne connaissent que les portes fermées Je lève le poing, protestation, ouvrez donc vos champs de visions Voyez les âmes, voyez les âmes, pas les contours, pour juger vos acceptations Depuis que mes dreads, j’ai coupé Tout devient plus facile d'accès Ils m’indisposent de leur prudence depuis qu’ils me croient dans leur sens (x2)
9.
Erika 03:01

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released November 5, 2013

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